Au Moyen Age, cette rue était deux fois plus longue, car elle descendait jusqu'à la Senne. Elle comprenait
l'actuelle rue de l'Evêque. Déjà en 1274 on la citait comme Ridderstraete, rue des Chevaliers. Dès le 14ème
siècle, elle est généralement mentionnée sous le nom de Longue rue des Chevaliers. En 1560 l'évêque de Malines
acquit une grande demeure dans cette rue. Et dès lors on prit l'habitude de donner au tronçon occidental
le nom de rue de l'Archevêque et, plus tard, rue de l'Evêque. Quant au tronçon supérieur, dès 1463, tout son
côté nord fut occupé par les bâtiments du grand couvent des Dominicains et, peu à peu, les gens l'appelèrent
rue des Dominicains. Vers 1785 on la nomme Grande rue de l'Ecuyer, en 1795, rue de la Réunion, et, finalement,
en 1851, rue de l'Ecuyer.
Depuis la quinzaine de la BD 2006, la rue porte également le nom Le Trombone Illustré, le supplément au
Journal de Spirou, imaginé et réalisé en grande partie par Franquin, le dessinateur bruxellois, dont son
célèbre Gaston Lagaffe a son mur BD dans cette même rue.
33-35. Une plaque commémorative placée assez haut rappelle l'endroit où naquit Jules Anspach, bourgmestre de
Bruxelles de 1863 à 1879.
50. La statue La Chatte à Bicyclette, oeuvre ludique qui représente une chatte portant un petit débardeur rose
et un short noir, assise sur une bicyclette.