Cette rue populaire n'est pas uniquement la plus longue du Pentagone, mais également la plus ancienne.
C'était déjà une voie construite par les Romains il y a quelques vingt siècles, un "diverticulum", un
chemin servant sutout aux transports agricoles. La rue Haute a survécu aux invasions des Francs et, dès
le 15ème siècle, elle joua un rôle considérable dans la formation du tissu urbain. Au 16ème siècle, notre
rue Haute, encore en grande partie rurale, était généralement appelée Chemin de Hal. Mais les gens du bas
de la ville prirent très tôt l'habitude d'appeler ce chemin de Hal: Hoogstrate, simplement parce qu'ils
devaient gravir des pentes pour y accéder. Ce nom est cité dès 1337 dans les Archives de Sainte-Gudule.
Au 17ème siècle, la rue fut élargie et s'embourgeoisa peu à peu et au 18ème siècle, elle avait de nombreux
hôtels de maîtres et de belles maisons à fronton ornementé. Les Autrichiens partis, le régime français
eut peu d'égards pour les nobles et les bourgeois. Ce fut le début de la "redémocratisation" de la rue Haute.
Ce phénomène fut accéléré au 19ème siècle par le rapide accroissement de la population. Aujourd'hui, la rue Haute
n'est plus du tout la "rue pauvre et crapuleuse", comme l'affirmait encore le Touring-Club en 1905, mais est
devenue une prolongation du luxueux quartier du Sablon.
119. La fresque murale de Benoit Brisefer, d'après la série BD du dessinateur Peyo fut inaugurée le 19 juin 2015.
205. > plaque commémorative en honneur de
Jef Bourgeois
322. Les façades avant et arrière, le hall d'entrée et la cage d'escalier du bâtiment administratif,
les façades avant et arrière de l'ancienne école des infirmières ainsi que les toitures et façades
avant et arrière du pavillon d'entrée de l'Hôpital Saint-Pierre sont classés comme monument
depuis le 28 janvier 2021.