


Eglise Saint-Pierre
parvis Saint-Pierre 33
1180 Bruxelles (Uccle)
Cette église néo-classique due à Claude Fisco fut modifiée en 1939 lors de son agrandissement. C'est l'une des réalisations
les plus originales de l'architecture religieuse de la fin du 18e siècle dans l'agglomération bruxelloise. Les travaux de
construction durèrent de 1778 à 1782, date de la consécration par le cardinal Franckenberg. Menacée de démolition en 1937,
elle fut finalement agrandie et prit son aspect actuel en 1952.
La légende veut que l'église roamne qui l'avait précédée ait été consacrée par le pape Léon III en présence de Charlemagne ce
qui explique la présence d'une tiare pontificale sur l'un des vitraux. Le choeur contient deux pierres tombales: celle de
Fr. Schaveye (mort en 1812), oeuvre de Godecharle, et celle du duc de Looz-Corzswaren, décédé en 1822 au château de Wolvendael;
la crypte contient plusieurs caveaux.
On trouve aussi des confessionnaux, une chaire de vérité et un banc de communion en style Louis XIV, deux crédences en style
Louis XV, des orgues dues au facteur nivellois Antoine Coppin (1829), des tableaux de maître, des vitraux de J.B. Capronnier
et une grille de maître ferronnier Rampelberg. Le trésor contient notamment un lustre en cuivre à huit branches offert par
l'infante Isabelle au couvent de Boetendael en 1613, une Vierge du 18e siècle (Notre-Dame aux Anges) qui appartint au même
prieuré, un Saint-Pierre du 16e siècle, des fonts baptismaux de 1614, des ciboires d'argent massif, plusieurs remontrances,
un missel imprimé chez Plantin-Moretus en 1731 et un ostensoir dit de Saint-Pierre.
Dans le jardinet adjacent à l'église, on voit une croix en fer forgé, qui se trouvait au sommet du dôme jusqu'en 1952: c'est
une oeuvre du ferronnier Spinael, suivant un dessin de Fisco. La signification des initiales P C qu'on peut y lire est inconnue.
Repris dans Monuments, sites et curiosités d'Uccle | 2e édition (1978)
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