


La chapelle de Marie La Misérable
avenue de la Chapelle 37
1200 Bruxelles (Woluwé-Saint-Lambert)
La légende raconte que Marie, jeune fille fort pauvre mais d’une éblouissante beauté, voulait consacrer sa vie à faire le bien et
honorer la Vierge. Aussi, lorsqu’un seigneur des environs lui déclara sa flamme, elle choisit de ne pas répondre à ses avances.
Aveuglé par son échec, l’amoureux éconduit échafauda alors une sombre machination. À l’insu de la belle, il glissa dans la besace
de Marie une coupe de valeur qu’il avait lui-même dérobée. La pauvresse fut arrêtée, jugée et condamnée à mort. On l’enterra
vivante avant de lui transpercer le coeur d’un coup de pieu. À cet instant, treize vierges apparurent dans le ciel illuminé pour
honorer son martyr. Le seigneur, quant à lui, ne put guère goûter aux fruits de sa basse vengeance puisqu’il sombra dans la folie.
Il recouvra pourtant la raison, dit-on, quelques années plus tard après avoir fait pénitence dans la chapelle élevée sur les
lieux de l’exécution.
Voici donc, survolée à tire d’ailes, l’histoire qui entoure la naissance de cette chapelle, de style gothique rayonnant, édifiée
au 14e siècle. On peut y admirer un triptyque dont la partie centrale représente Notre-Dame des Sept-Douleurs, patronne
"officielle" de l’édifice, et les deux autres panneaux illustrent six épisodes de la vie de Marie la Misérable. Le jardin de
la chapelle a été dessiné par l’architecte paysagiste René Pechère en 1973. | © Woluwé-Saint-Lambert
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